Le motocross des années 80 – Partie 3

1980-02

Durant cette décennie des eighties, il y a une année, et une seule, que Dominique “Oxboy” Hamelin a retenu, et qu’il évoque dans la troisième et dernière partie de notre série “Le motocross des années 80”.

UN CHOIX CORNELIEN…

S’il me fallait choisir une année dans cette belle décennie, j’opterais pour 1986, et j’irais même jusqu’à évoquer une date précise : le 6 juillet.

Trois raisons majeures guident ce choix, intimement liées les unes aux autres..

– C’est le jour du sacre de Jacky Vimond en 250cc

– Ce jour là, je vois pour la dernière fois « DD Malherbe » sur sa 500 HRC, à l’occasion du GP de France (Château-du-Loir), en me posant toujours la même question : comment faisait-il pour chevaucher ce monstre de puissance avec une telle classe et un pilotage aussi maîtrisé ?

– Ce jour là enfin, je vois rouler pour la première fois le futur champion de France cadet : un jeune pilote en devenir, sur son YZ 80 et sa selle rose : Yves Demaria…

Notons enfin que 1986 marque l’instauration de la « production rule » aux Etats-Unis, la fédération américaine met fin ainsi aux prototypes. Inévitablement, cette décision aura des conséquences directes sur le monde des GP, le vrai et grand HRC bientôt ne sera plus, du moins pas dans la version que nous connaissions jusque là. Un lent déclin commence alors pour la catégorie reine, et Honda enfonce le clou en cessant d’investir officiellement en 1990….

Voilà, il est temps de refermer le livre aux souvenirs,  avec cette certitude à l’esprit : les « eighties » ont  vraiment été exceptionnelles, pour ne pas dire révolutionnaires. Outre l’aspect historique, elles ont amené le motocross dans une autre dimension, à travers des hommes, des machines, des évènements …….

Il m’arrive de regarder dans le rétroviseur, pour faire briller dans mon cœur de fan une lueur de plaisir nostalgique….Je me rends compte que ces années 80 ont agi sur moi comme un endoctrinement, par l’émerveillement. Les eighties ont offert aux fans des quatre coins du monde mille et une raisons de se dire (avec la même flamme dans le regard) : quel privilège d’avoir traversé cette époque !

P.S. le sujet traité ayant un parfum "VINTAGE", il est de circonstance de faire appel aux techniques photographiques de l’époque, histoire d’ajouter un peu plus d’authenticité. Pour cette raison, je suis allé à la redécouverte des mes vieux albums photos…Excusez d’avance la qualité de certains clichés, qui sont "brut de décoffrage"….

Je dédie cette chronique à Olivier « Olaf » Perrin et Georges Jobé.
Crossement vôtre – Oxboy

FIN

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