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Championnat du Monde Supermoto à Villars Sous Ecot – Mx2k

Championnat du Monde Supermoto à Villars Sous Ecot

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Plus que quelques jours d’attente avant qu’un championnat du Monde ne revienne à Villars sous Ecot (Doubs), site historique dans l’histoire des sports mécaniques. Les 27 et 28 mai prochains, les « rois de la glisse » seront sur la piste de la Versenne pour la seconde épreuve du championnat du Monde Supermoto.

Le gratin mondial
Après le Motocross qui connut de belles heures sur ce site, place donc au Supermoto en attendant éventuellement un double GP (Motocross et Supermoto) dans les années futures. Ce retour en Mondial s’est fait progressivement, l’équipe du MC Villars ne voulant pas griller les étapes. Après une expérience positive avec l’accueil de manches du championnat de France, c’est logiquement un Mondial qui arrive cette fois dans le Doubs ou la hiérarchie dégagée en Italie voilà maintenant un mois va être totalement remise en question. Le français Jerôme Giraudo (Aprilia 450) et l’allemand Bernd Hiemer (KTM 600) sont leaders de leur catégorie respective, mais l’opposition sera de taille sur un circuit que beaucoup d’étrangers vont découvrir à l’occasion de ce Grand Prix de France.

Giraudo en tête du Mondial
Champion du Monde S2 en 2004 au guidon de la révolutionnaire Aprilia bi-cylindre, Jerôme Giraudo n’a connu que des misères l’an dernier, incapable de défendre ses chances pour des raisons multiples et variées. Le Niçois n’en a donc que plus apprécié son succès en Italie, qui lui vaut d’arriver à Villars avec la plaque rouge de leader du Mondial sur son Aprilia officielle. « L’an passé le Mondial avait mal débuté pour moi, et arriver en France leader du championnat est bien sûr une bonne chose. Avec le team on a fait le nécessaire pour bien commencer l’année, l’équipe a vraiment bossé sur les motos cet hiver car nous savions qu’il fallait être prêt dès la première épreuve, d’autant que celle-ci se disputait à proximité immédiate de l’usine. A Casteletto je n’ai pas vraiment réussi mes départs, mais j’ai réussi à m’infiltrer pendant la course pour obtenir deux podiums qui m’ont porté en tête du championnat. Le fait d’arriver en tête du Mondial à Villars est bien sûr sympa, pour moi l’important est de ne pas avoir le n°1 sur la moto car l’an passé cela ne m’a pas porté chance. Je crois même que si je redeviens champion du Monde un jour, je demanderais un autre numéro que le 1 ! Je n’ai jamais roulé à Villars, ce sera une nouvelle piste pour moi et j’irais là-bas comme je vais sur les autres pistes, » confie Jérôme qui redoute quelque peu que ce tracé ne soit pas le plus favorable de la saison à leur Aprilia. Qu’importe, l’homme est aujourd’hui « blindé » après son année noire. « L’an passé il n’y a vraiment rien qui a été, j’ai choppé tous les problèmes qu’il s’agisse de chutes, de casses, de maladie. J’étais le chat noir du team, et cet hiver j’ai vraiment tout fait pour mettre un maximum d’atouts dans mon camp. Débuter la saison sur un succès est toujours encourageant, et je pense qu’on a bien travaillé cet hiver. On a pris les bonnes directions, fait les bons choix, Thierry (Van Den Bosch) est arrivé dans le team avec un œil neuf, a apporté un plus dans les idées pour développer la moto, et il m’a rassuré quelque part dans mes choix, » poursuit le leader du Mondial S2.

Van Den Bosch en rouge
Double champion du Monde Supermoto, et longtemps pilote emblématique de la firme KTM, Thierry Van Den Bosch a tout changé cet hiver en passant de KTM à Aprilia, et en quittant la catégorie S1 pour rejoindre la très compétitive catégorie S2. Il est passé juste à côté du podium en Italie, mais reste confiant dans ce nouveau défi qu’il s’est lancé. « C’est vrai que 2006 est pour moi un nouveau défi, puisque je roule pour Aprilia et dans la catégorie S2 ! Il va me falloir encore quelques courses pour prendre mes marques et être à mon optimum, la première étape état de m’adapter à l’Aprilia qui est complètement différente de la concurrence. Ensuite il faut s’habituer à piloter une 450 au comportement complètement différent des 600, qui étaient très coupleuses. Maintenant cela me plait, j’aime rouler dans cette catégorie extrêmement homogène qui est vraiment la catégorie reine aujourd’hui ; je voulais rouler avec les jeunes, là ou sont aujourd’hui les meilleurs pilotes, » confie Thierry qui n’a donc pas choisi la facilité en quittant cette catégorie S1 ou il aurait du être titré l’an passé si son principal rival ne l’avait fait chuter en Autriche, ou il devait se briser la jambe. « Dans ma carrière je n’ai jamais choisi la facilité ! Cet hiver j’ai subi une nouvelle opération suite à mes diverses blessures de l’an passé, je pense qu’après quelques courses je serais au maximum de ma condition physique. C’est indispensable car mon objectif est d’être champion du Monde une nouvelle fois, » poursuit-il. Habitué à la rigueur du team Autrichien, Thierry a retrouvé chez Aprilia une ambiance différente, comme savent si bien créer les Italiens. « C’est vrai que l’ambiance chez Aprilia est quand même bien différente de celle qui régnait chez KTM, même si la rigueur Germanique s’était estompée au fil des années. La façon de travailler est bien sûr différente, et très vite on se sent comme dans une seconde famille chez Aprilia ou j’ai retrouvé Jean Marc, qui fut mon mécanicien il y a quelques années chez KTM. Mes équipiers sont français, donc l’ambiance est bonne ! Côté rivalité peu importe la nationalité, je ne cours pas pour me faire des copains mais pour être champion du Monde, » avoue sans ambages VDB qui comme tous ses compatriotes se réjouit qu’un Grand Prix de France soit à nouveau au programme du mondial. « Je pense que ce GP de France manque depuis un petit moment au calendrier. Ce circuit ne sera pas celui qui convient le mieux à notre moto, mais il faut faire avec. Je ne me pose pas trop de questions, c’est un beau site, le club est motivé, ils ont de l’espace et je pense qu’ils ont toutes les cartes en main pour en faire l’un des plus grands sites européens de Supermoto. » Parole de double World Champ !

Les Chareyre revanchards
Après leur brillante prestation lors de la finale du mondial 2005, Adrien et Thomas Chareyre ont été relativement discrets lors de l’ouverture du championnat. Pas de quoi déstabiliser les deux sociétaires du MC Villars, qui auront à cœur de tout mettre en œuvre pour monter sur le podium ce week-end. « C’est vrai que Casteletto est un circuit difficile, et contrairement à nos rivaux nous n’avions pas fait d’essais sur cette piste avant cette épreuve. Les Italiens étaient dans leur jardin, tout comme les pilotes Aprilia qui étaient venus faire des essais et avaient disputé la première épreuve du championnat Italien, et dans ces conditions mon objectif était de prendre de gros points. Ce n’était pas gagné d’avance en partant de la dixième position sur la grille, je fais deux fois sept et à Villars je sais que ce sera différent, » confie volontiers Adrien vice champion du Monde en titre. « Je ne suis pas reparti de Castelletto déçu, car on s’attendait à ce que ce soit difficile en Italie. Il est évident que Villars sera plus révélateur du niveau de chacun, d’autant plus qu’en Italie nous n’utilisions pas la portion terre du circuit. C’est sûr que Villars on connaît dans la mesure ou c’est notre circuit de testing, mais on n’est pas aussi accros que les Italiens chez eux, » poursuit l’aîné de la famille. Proche du club, il est bien sûr ravi d’y rouler dans le cadre d’un mondial. « Il était temps que le mondial revienne en France, on a chaque année au moins un champion du Monde français et le fait que ce GP se passe dans mon club est un plus pour nous tous. C’est pour moi l’un des plus beaux circuits du Monde, et je pense que les fans qui feront le déplacement ne le regretteront pas, surtout en S2 ou les courses sont toujours très animées. » Disposant d’une Husqvarna officielle au sein du team de la Sima, Adrien a désormais bien en mains une machine qu’il a découvert peu avant l’Italie. « En fait on attendait un peu mieux de la part de l’usine, mais les problèmes qu’ils ont rencontré cet hiver expliquent le fait qu’ils n’aient pas pu faire tout ce qui était prévu. En Italie nous avons un peu souffert face à la concurrence, mais je pense que Villars nous réussira mieux dans la mesure ou nous sommes bien côté moteur. C’est plutôt en châssis qu’on souffre un peu dans les changements d’angle, et en mondial il suffit de perdre quelques dixièmes de seconde pour ne plus être dans le coup pour la gagne. On a une revanche à prendre vis à vis des Aprilia qui ont cartonné en Italie, on les attend de pied ferme ! »

Chambon change de monture
La surprise de Villars, c’est bien sûr le retour de Boris Chambon chez KTM. Le champion du Monde 2005 avait signé chez Yamaha une fois son titre acquis, mais un e seule course a suffit pour que les parties se séparent à l’amiable. Boris, qui se plaignait de ne pas avoir une machine suffisamment compétitive a donc préféré ne pas insister avec le team Yamaha évolution et retrouver la KTM avec laquelle il fut champion du Monde. L’usine Autrichienne a beau avoir abandonné de façon officielle le mondial, elle n’en reste pas moins active comme le prouve l’engagement de l’allemand Bernd Hiemer en S1, ou de l’Australien Garry McCoy (vainqueur d’un GP 500 de vitesse) en S2. Ils sont comme Boris dans des teams privés, mais reçoivent un sacré coup de main de l’usine qui, en cas de succès, va ainsi pouvoir récupérer les honneurs! Gageons que Boris va rapidement retrouver ses marques sur cette machine qu’il a développé, et qu’il lui faut maintenant adapter aux pneus Dunlop puisque ce manufacturier est le fournisseur exclusif du championnat.

Quatre courses au programme
Avec un schéma de courses calqué sur celui des actuels Championnats du Monde de Motocross, à savoir deux manches par catégorie dimanche après midi, ce ne sont pas moins de quatre courses qui seront au programme de ce Mondial. En lever de rideau se produira le championnat d’Europe de la spécialité, tant samedi lors des essais que dimanche pour les courses.

Le prix des entrées est fixé à 20€ pour le week-end, avec gratuité pour les moins de 14 ans accompagnés. Pour ceux qui ne viennent qu’une journée, le tarif est de 10€ (samedi) ou 15€ (dimanche). Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter le site du club : www.mcvillars.com

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