Interview Frédéric Sandouly

Départ en fanfare
Organisateur du SX de Clermont-Ferrand avec Raphaël Chanal, Frédéric Sandouly peut profiter de la satisfaction du devoir accompli. 14 000 personnes, des belles courses, une démonstration de freestyle réussie, cette première qui a ouvert la saison du SX Tour fut un succès complet. On a recueilli son sentiment du coup…
« Ce fut un bel événement. La travail a payé. 14000 personnes en comptant les invités, c’est beau pour une course de moto. Le stade Marcel Michelin était quasi plein et du coup, ça en fait l’une des plus grosses courses moto nationale. L’ambiance était au top et je pense que les gens sont repartis heureux de leur soirée. Pas d’accroc également au niveau de l’organisation proprement dite. On vient de voir le responsable de la pelouse et tout est ok. Financièrement, nous n’avons pas encore fait les comptes, mais j’imagine qu’il n’est pas mauvais !
Les pilotes nous ont semblé aussi heureux, hormis à priori Xavier Boog que vous avez interviewé la semaine dernière… Je ne comprends pas toutes ses critiques, notamment celles concernant les whoops où la taille de la piste. Les lignes d’enchainements avaient de l’allure pour moi. Cédric Lucas, le responsable de la piste, connait son job et a tracé une piste « classique » j’ai envie de dire. Peut être que certains l’ont trouvée difficile car c’était leur première course de l’année. Pour ma part les échos que j’ai eu, comme ceux que m’ont rapportés les commentateurs, Maxime Martin et Jean-Christophe Vaschetto, sont bons. Même la Fédé avait l’air contente à priori de cette première. Donc je suis ravi même si, évidemment, la blessure de David Marcel vient ternir cette première. On ne peut incriminer que la fatalité, mais quand t’es organisateur, c’est toujours difficile à encaisser car tu te sens toujours un peu responsable…
Est-ce que l’on repartira l’année prochaine ? Je ne sais encore. Il faut qu’on fasse les comptes, le bilan, qu’on prenne le temps de se poser. J’ose penser que le bilan financier sera bon, maintenant, on a aussi énormément dépensé pour lancer cette première, notamment en terme de communication. La campagne de pub fut onéreuse. Mais quelque part, c’est un investissement pour l’avenir. Quoiqu’il en soit, je poursuis en parallèle mes activités et celles de Vulc Events : je développe des pneus pour Michelin, j’organise des stages de pilotage moto, j’assure la détection des jeunes pour le compte de la FFM, nous organisons des journées de team building avec Raphaël. On n’arrête pas. Mais c’est utile. Car on entre en contact avec d’autres univers que celui de la moto et ça nous sert pour entrer en contact avec de nouveaux éventuels partenaires. En tout cas, on saura bientôt si on repart. »
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