Itw : Zachary Pichon “Je dois progresser physiquement.”

Choper la caisse…
Dans la foulée de notre conversation avec Mickaël Pichon hier, on a causé avec le fiston, Zach, 17 balais, pour faire un point à mi-saison de sa première année de Mondial MX2. Voilà ce qu’il en pense !
” C’est clair que cette saison est assez compliquée. J’ai connu quelques hauts, des bonnes qualifications notamment, mais aussi pas mal de bas. Notamment physiquement où j’ai ressenti des gros coups de fatigue par moment. J’ai peiné à m’habituer au format des GPs en fait. Comparé à l’Europe 250, on roule beaucoup plus et il faut pouvoir encaisser cette surcharge. C’est là le point où je dois encore m’améliorer. Le dimanche soir, et les deux journées suivantes, je me ressens encore du GP. Après, ma vitesse pure reste encore à travailler mais je pense avoir fait des bons progrès quand même. Je le vois au chrono où j’ai partiellement comblé l’écart qui me sépare des premiers, même s’il me reste encore de la marge. Environ deux secondes. Mais j’ai réussi à me débloquer un peu. Avant, je ne prenais pas trop de risques, maintenant, j’arrive à pousser un peu plus vers ma limite. La séance chrono est presque devenue mon exercice préféré.
Je ne suis pas surpris par le niveau du Mondial, mais honnêtement, j’espérais me rapprocher un peu plus facilement du top 10. Tout le monde roule vite, c’est très homogène et le rythme en début de manche, mais aussi lors des dix dernières minutes est super intense. Après, c’est vrai que j’ai connu un peu de malchance : des accrochages, des chutes, des soucis mécaniques. J’ai tout fait. Mais je mets un point d’honneur à toujours finir ma manche, même si ça se passe mal, car c’est ainsi que je vais progresser. En roulant le plus possible dans le pack.
Ce week-end en Angleterre, une piste avec une bonne terre que j’apprécie, j’aimerais marquer des points. Rentrer dans le top 20, et pourquoi pas le top 15. On commence en plus à être bien au point avec la moto. On a pas mal galéré avec les doubles injecteurs sur ce début de saison et finalement, on est revenu à une alimentation classique car ça réclame un technicien très compétent pour ajuster en permanence la carburation. Maintenant que c’est mon grand-père qui s’occupe de ma mécanique, c’est mieux ainsi. Ça lui facilite la tache car c’est vrai que le 4-T, il ne connaissait pas trop. Maintenant, lui aussi, il progresse et hormis pour le bas moteur, il fait tout sur ma machine. Merci Papy !”
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