Itw Stephen Rubini : “Revenir à mon top au plus vite !”

Confiant, enfin !
S’il a vécu un GP de Lettonie bien moins fructueux que celui de Russie, Stephen Rubini en retient quand même du positif. Il nous explique quoi, même s’il souffre d’une épaule douloureuse en ce lundi soir.
Le week-end n’a pas très bien commencé avec une qualification douloureuse…
« C’est vrai. Je me suis cassé l’annulaire de la main droite lors de la qualification du samedi : un pilote s’est déporté sur un saut et m’a forcé à me décaler également. Sauf que je me suis réceptionné de travers dans les ornières et que je m’en suis pris une bonne car on avait pas mal de vitesse. Bilan, une petite fracture, mais j’ai tout de même pu rouler le dimanche. J’avais mal mais d’un autre côté, le fait d’avoir signé de bons temps aux essais et aux chronos, 8e et 11e, m’avait gonflé le moral pour la course. Car honnêtement, je ne pensais pas être capable de rouler si vite sur cette piste. Kegums reste une piste sablonneuse où ce sont les pilotes rapides dans le sable qui brillent… Pas forcément, ma tasse de thé. Et pourtant, j’étais tout de même présent. Même au warm up du dimanche matin puisque je signe le 12e temps. »
Mais la première manche fut encore plus douloureuse…
« C’est vrai. De la 20e place, forcément, je ne pars pas très bien, dans les 25. J’entame une remontée mais après quelques tours, alors que j’étais revenu 17e, je commets une erreur dans cette série de vague en courbe ultra technique et piégeuse où pas mal de pilotes sont tombés. Je me suis mis trop sur l’arrière en tentant de les avaler et la moto m’a éjecté. Je suis retombé assez fort sur l’épaule et la tête et de suite, j’ai senti que je m’étais fait mal. En plus d’être groggy. »
Tu en sais plus au niveau de ton épaule ?
« Je ne pense pas qu’elle se soit déboîtée déjà, ce qui est positif. J’ai passé quelques examens sur le circuit et l’on m’a dit que je m’étais abimé le muscle… On ne m’a rien décelé au niveau ligamentaire mais je retourne voir mon chirurgien demain pour un nouvel examen afin d’être certain du diagnostic avant d’entamer un protocole de guérison. »
Fais ch… en tout cas, tu étais dans une dynamique de fou !
« C’est vrai ! Depuis le Portugal, ça va vraiment bien. En Lettonie, encore une fois, je me suis même surpris. Je pensais naviguer dans les 15 au chrono. La grosse différence, c’est que j’ai réalisé depuis trois courses ce dont j’étais capable. Je sais maintenant que je peux me battre devant, comme en Russie, et ça change tout. Mon père me l’a dit, je peux être rapide partout. Aujourd’hui, je n’ai qu’une envie, guérir cette épaule pour revenir à 200% et reproduire ma course russe. »
Justement, qu’est-ce qui s’est passé là-bas ?
« J’étais bien, tout smplement ! A vri dire, je me suis surpris en revenant sur Vlaanderen et Kjer Olsen… Je ne te dis pas les montées d’adrénaline que j’ai eue. J’étais fou sous le casque. Je n’ai qu’une envie, revivre ça ! »
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