Deprecated: Unparenthesized `a ? b : c ? d : e` is deprecated. Use either `(a ? b : c) ? d : e` or `a ? b : (c ? d : e)` in /var/www/vhosts/vintage-magazine.fr/0/httpdocs/wp-content/plugins/wp-views/vendor/toolset/toolset-common/lib/enlimbo.forms.class.php on line 930
Interview Thomas Ramette : “Je vise un top 5.” – Mx2k

Interview Thomas Ramette : “Je vise un top 5.”

2018_ax_wembley_pro_lr-190

Thomas is “in da place” !

 

Trois semaines après le début de sa pige Outre-Atlantique, on a appelé Thomas Ramette, remplaçant de Dylan Ferrandis chez Star Racing Yamaha, pour savoir comment ça se passait. A priori, il est jouasse !

 

Ça y est, tu te sens comme à la maison après cet exil précipité ?

” Oui, ça y est, j’ai trouvé mes marques. Je loge toujours chez Gareth Swanepoel, l’entraîneur du team, avec sa femme et son petit mais ils m’ont accueilli comme si j’étais de la famille ! “

Parle nous un peu sport. Quel bilan tu tires de ces deux premières courses ?

” Et bien franchement, à la première, Saint-Louis, je me suis presque étonné (ndr, 10e). Je n’avais pas la pression du team, mais vu que tout le monde t’attendait au tournant, j’étais obligé de faire un truc. Et après deux ans sans rouler aux US, j’étais un peu perdu. Pour autant, ça s’est bien passé : j’ai signé le 9e temps chrono, en demi finale, j’ai fini 4e et en finale, après avoir longtemps tenu la 7e place, je craque en fin de course physiquement pour finir 10e. Mais le résultat était correct ! Ensuite, j’ai pu enchaîner par une bonne semaine d’entraînement avec Aaron Plessinger avec qui je roule souvent. C’est le parfait team-mate. Il est cool, est très rapide. Je peux me jauger par rapport à lui, voir où je peux gagner du temps et c’est ce qu’il me faut pour progresser. Ensuite, il y a eu Indianapolis. Là, c’était plus compliqué. Notamment du fait de la piste très molle, et qui s’est vite détériorée. Il y avait des grosses ornières. Et puis, les deux côtes étaient réunies et ça roulait très fort. Je finis quand même 6e chrono de l’Est, à 9 dixièmes d’Osborne, ce qui était un bon résultat. En demi, je pars 10e, reviens 5e, mais je me fais doubler par Jordon Smith juste avant l’arrivée. En finale, je sors dans les 10, je me bagarre dans le paquet et tout allait bien jusqu’au deuxième tiers de la course où là, je me suis complètement bloqué. Avec les grosses ornières, je ne sautais plus les enchaînements. J’avais beaucoup d’appréhension et je termine péniblement à la 19e place. C’était vraiment compliqué. Même physiquement, j’étais mort. Mais je veux quand même retenir le positif, j’ai signé une bonne demi et un chrono encourageant.”

Tu as changé des choses sur ta moto ?

“Non, elle marche si bien ! Enfin, j’ai juste demandé une autre couronne. Après, je ne suis pas du genre compliqué. Je m’habitue à tout, ce qui est peut être un défaut. Mais il faut que je m’adapte encore à la 250. Il faut que j’apprenne à garder un filet de gaz un peu partout, chose que je ne fais pas. Je vais d’ailleurs rouler tout à l’heure à Glen Helen pour travailler mes virages. Il me reste deux semaines avant la prochaine car le championnat fait une pause avant de faire étape à l’ouest la semaine prochaine, ça tombe bien !”

Et c’est comment la vie de pilote d’usine aux U.S ?

“C’est le top. On s’occupe de tout, tu n’as qu’à te préoccuper de toi, ton roulage, ton entraînement, ta récupération, c’est l’idéal. Après, c’est beaucoup de boulot : on se lève tôt, on va à la salle, je roule jusqu’à 15 heures. A 16 heures, retour à la maison, puis diner à 18 h 30, 19 heures. Au lit à 21h. C’est assez chargé. Mais je me régale. Ça me convient bien.”

Et tu as vu les Français ?

“Non. Marvin doit revenir ces jours-ci en Californie et je crois que Dylan est reparti. Mais encore une fois, le planning est tellement chargé qu’on a pas trop de temps pour sortir…”

Et tes ambitions d’ici la fin de saison ?

” J’aimerais signer un top 5. Ça ne me semble pas irréaliste car derrière les Osborne, Forkner, Davalos, Smith, Martin, on est un groupe de pilotes assez compact. Le niveau est très homogène. On est six à sept à pouvoir finir top 6. Je compte progresser en plus. On m’a appelé alors que j’étais en période de break, les finales en Arenacross durent six à sept minutes… Il faut que je choppe le rythme d’ici. J’y crois. En tout cas, je fais tout pour !”

0 Comments

Leave a Comment

Login

Welcome! Login in to your account

Remember me Lost your password?

Lost Password