Airflaps, le retour.

Airflaps, les vertus de la brise

La paire Gisquière/Bolley, ça vous parle ? Tout à fait, on vous cause de Serge Gisquière, alias Gis, alias Peter Watson dans les Mystères de l’Amour. Et de Frédéric Bolley, alias Bobol, alias Le petit prince, le double champion du Monde 250 en 1999 et 2000. Bref, après avoir disparu quelques temps de la circulation, voilà que notre duo belgo-français refait causer de lui avec un accessoire qui risque de nous changer la vie, à nous les crossmen (aux enduristes également). On parle évidemment de l’Airflaps, ces charnières de masques qui viennent se coller sur les côtés de votre casque et permettent, en les basculant vers l’avant, de décoller lesdites lunettes de votre visage et de créer une ventilation. Un afflux d’air bénéfique à l’évaporation de buée éventuelle, mais aussi, au refroidissement de votre carafon.

Un premier modèle de ces astucieuses charnières est sorti il y a quatre, cinq ans, voici la version 2.0. Les améliorations sont nombreuses. Le nouvel Airflaps est 40% plus léger (2 x 28 grammes), deux fois plus fin, il est compatible roll-off et tear-off. Il peut accueillir des bandeaux de 50 mm de large (nouvelle Scott ou Oakley), contre 40 mm auparavant. Il présente des embases de collage plus souples pour une meilleure adhérence et 10 mm d’amplitude de réglage de l’écartement du masque par rapport au visage. C’est si efficace pour lutter contre la surchauffe et la sudation excessive que déjà quelques grands noms ont opté pour. Notamment Antonio Cairoli (qui devrait l’utiliser sur les GP très chauds), Stephen Rubini, Christophe Charlier, Richard Fura, Christophe Nambotin, Mathias Bellino, Matthew Phillips, Xavier De Soultrait…